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vendredi 13 mars 2015

22/11/63 - STEPHEN KING



Si vous ne deviez lire qu'un seul bouquin cette année, autant qu'il soit bon et long!
Si ce n'est encore fait, je vous suggère (fortement!) de choisir 22/11/63, de Stephen King. Avec cet ouvrage, on peut vraiment dire que c'est le retour du Roi!
Car après plusieurs romans moyens - donc en dessous de son niveau - depuis que nous sommes entrés dans le nouveau siècle (dans le genre, Roadmaster était une purge mémorable de 500 pages, c'est mon avis de puriste), il signe un éclatant roman de 1000 pages, écrit comme d'habitude en un temps record vu l'engin et sa perfection (2 ans) - ce qui me sidère toujours - et qui se boit comme un punch bien frais à un pot de départ en retraite...
C'est une histoire de voyage dans le temps emplie d'humanisme et de nostalgie, avec un héros - le mot n'est ici pas galvaudé - qui risque tout, y compris de perdre l'Amour, pour une destinée de taille : empêcher l'assassinat de Kennedy!
Comment (re)écrire l'Histoire en sachant quel sort funeste attend JFK le vendredi 22 novembre 1963 à Dallas un peu avant l'heure de l'apéro?
Tout en sirotant l'incomparable maestria littéraire du Maître, je vous invite, disons à partir de la moitié de l'ouvrage, à faire l'effort d'en imaginer la fin... Va-t-il réussir à le sauver ou pas? Au fur et à mesure que les évènements se déroulent et que l'on s'imprègne du récit, il n'y a il me semble pas d'autre logique que celle choisie par SK pour liquider au mieux cette histoire.
Une nuit d'insomnie, alors que ma lecture n'en était qu'aux deux tiers, un dénouement m'est apparu dans les grandes lignes. Et ce que j'avais imaginé me fût plus ou moins confirmé à la fin. Ma minute de fierté!!
Si ce roman s'était conclu différemment, je me serais alors bien vu écrire modestement une nouvelle utilisant comme chute ma révélation de cette nuit-là...
Sur ce, bonne lecture! ;-)
Jamie

PS : J'oubliais : les aficionados noteront un clin d’œil  sympathique de l'auteur : la rencontre en 1958 du personnage principal, Jake Epping, avec deux des gamins qui affrontèrent (ou plutôt ici qui vont bientôt affronter) "ça", le clown maléfique.
Il s'agit de Beverly et Richie, en pleine séance de danse dans les friches de Derry, et pour le moment en pleine insouciance. Jake va même donner une leçon de danse à la belle rousse.
Pour que ce cross-over soit complet, Jake va croiser lui aussi cette incarnation du Mal...
Je me promets de relire un jour ce chef d’œuvre confrontant le monde de l'enfance et celui de l'horreur.

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