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jeudi 3 septembre 2020

LA FÊTE DE LA MISE EN BIERE, OU BAYERN, PSG, OM, MENAGE A TROIS A LISBONNE...


C'est plus fort que moi ! La victoire majeure d'une équipe de foot allemande, qui plus est contre une équipe française, me fait sortir de mon hibernation sur ce blog...

Je suis marseillais, supporter de l'OM, ayant connu de mon vivant les plus grandes années de mon club de cœur.

Dans la vie, on peut changer de travail, de maison, on peut changer de femme, d'amis, on peut changer de religion et même de sexe, mais on ne peut pas changer d'équipe de foot. L'OM, c'est pour la vie, même quand ils jouent comme des chèvres...

En Ligue 1, je suis bien sûr systématiquement contre le PSG lors de chaque journée. Mais en coupes d'Europe, je suis toujours pour le club français... y compris si c'est PSG ! C'est sans doute mon côté gaulliste, grandeur de la France, tout ça...

Mais que dire après la finale de cette fameuse Covid Cup, sinon le mot "logique"?

Le Bayern a fait preuve d'une maîtrise totale, remportant la partie à la régulière et en équipe, sans l'aide de poteaux carrés ni d'arbitre complaisant. S'il a donné un peu de la bande en première mi-temps, il a avancé comme un rouleau compresseur sur la seconde, à tel point que Caterpillar aurait été son sponsor idéal...

Dans un Estadio da Luz où l'OM s'était fait fist-fucked par la main de Vata en demi-finale de l'épreuve en 1990, malgré leurs quelques occasions les parisiens n'ont pas de regrets à avoir, vue la différence de niveau, si ce n'est d'avoir raté l'occasion de l'emporter en cette année si particulière, où ils ont évité les cadors jusqu'à la finale en jouant les rencontres sur un seul match.

L'OM avait également bénéficié de conditions favorables en 1993 (seconds couteaux rencontrés lors d'une phase de poule qualificative à la finale). Mais ensuite, les marseillais avaient conclu contre le grand favori, le Milan AC.

A la différence de Paris, ils avaient connu deux ans plus tôt le goût acide d'une défaite en finale. Boli qui pleure à... Bari, et qui rit à... Munich ! Tout comme l'Equipe de France avait mordu la pelouse en finale de son Euro 2016, pour gagner contre toute attente la Coupe du Monde 2018... celle où les allemands s'étaient curieusement effondrés... Ouf !

Donc, pour le PSG, s'ils restent encore à ce niveau plusieurs années, ils auront peut-être une revanche à disputer l'année où les planètes seront à nouveau alignées, pour enfin devenir "A jamais les seconds !"

Quant aux allemands, je ne m'inquiète pas pour eux... Quand j'étais gamin, ils avaient fait pleurer la France en battant Saint-Etienne en finale de la belle Coupe des Clubs Champions. Quand j'étais ado, ils nous avaient traumatisé pour des années à Séville. Ils sont encore là maintenant que j'ai plus de poils blancs que noirs... Il ne faut pas se voiler la face, il seront présents et bien présents jusqu'à... l'Effondrement!

Pour terminer ces déblatérations footballistiques, je tiens à féliciter la réalisation télévisée de cette finale... Tous ces chants de supporters en boîte, ces sifflets opportuns, ces acclamations lors du but, pour un match joué à huis clos... Alors là, bravo ! Aussi spectaculaires que le fracas des vaisseaux spatiaux, les tirs de lasers et les explosions lors des combats dans le silence intersidéral de Star Wars !

Dans l'espace comme sur un terrain de foot, que la Force soit avec vous !