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samedi 30 mars 2013

LE PAYS DU DAUPHIN VERT - Elizabeth GOUDGE




Un pitch énorme, dans tous les sens du terme, pour ce roman de 800 pages paru en 1936, summun de la romancière anglaise Elizabeth Goudge!
Jugez plutôt :
Au XIXème, un jeune anglais, établi par suite de menues tribulations en Nouvelle-Zélande, trouve après une bonne journée de travail le courage de demander par mail (sans le e- !) la main de celle qu'il aime depuis son enfance, l'avenante Marguerite, qui vit toujours sur son île anglo-normande avec sa soeur, la pas trop sexy mais autoritaire Marianne, toutes deux également raides dingues de lui depuis des années...
Considéré comme un déserteur par la Royal Navy à la suite d'une embrouille en Asie, il ne risque donc pas de remettre de sitôt les pieds en Albion, et se met au vert ad vitam aeternam aux antipodes. Là, il demande donc à l'élue de son coeur de faire le grand saut pour vivre avec lui au pays du long nuage blanc...
Mais alors là le William, murgé comme une poire, ou plutôt comme un coing, voire un co(i)n(g), lui pas fut' fut' qui s'est souvent mélangé les pinceaux avec les prénoms de ses deux copines, va évidemment récidiver tandis qu'il rédige ce qui n'est rien moins que le courrier le plus important de sa vie...
Sa tête lorsqu'il voit un jour débarquer au pays des kiwis une Marianne folle de joie qui a bravé les éléments pour le rejoindre, et avec laquelle, gentleman oblige, il va devoir passer le restant de ses jours, tandis qu'il laisse au pays un coeur aimé imploser de chagrin...
Je ne vous en dis pas plus sur ce roman prétendument tiré d'une histoire vraie... sinon que les aventures et la quête de rédemption des trois personnages principaux après ce big-bang qui a bouleversé leurs vies est un grand moment de littérature, empreint de poésie et de spiritualité...

samedi 23 mars 2013

SERVITUDE HUMAINE - Somerset MAUGHAM





Celui-là, je mets ma main au congèl' que vous ne le trouverez pas au rayon livres de Mammouth! Moi-même, je n'ai réussi à le trouver qu'à la... bibliothèque. Merci au service public!
Mais revenons à nos moutons britanniques...
Vous vous souvenez des paroles de cette chanson de Souchon ?
"Comme dans les nouvelles pour dames
de Somerset Maugham..."
Je ne connais pas lesdites nouvelles de cet auteur au prénom qui déchire, mais après avoir lu son "Servitude humaine", roman publié en 1915, je me dis que les dames en question du début du siècle dernier étaient manifestement coriaces sous leurs dentelles... Car ça n'a rien à voir avec la guimauve écrite à échelle industrielle pour le public féminin d'aujourd'hui.
Dans cet ouvrage en partie autobiographique, au titre original (Of human bondage) plus explicite que sa traduction française, l'auteur, dont les initiales ne sont peut-être pas SM pour rien, pousse son personnage principal, en quête de l'Amour, à s'humilier tant et plus pour les beaux (?) yeux d'une putain de super-garce de Mildred... Et quand il a touché le fond de la piscine et qu'on pense naïvement qu'il va enfin arrêter les frais, hé bien non, il entame une descente jusqu'au sous-sol de ladite piscine!
Je ne vous en dis pas plus...
Servitude humaine : le livre dont on a envie de baffer le "héros"!!!

dimanche 17 mars 2013

AMERICAN TABLOID (et ses deux suites) - James ELLROY




Ha bon, celui-là vous l'avez déjà vu en tête de gondole dans le rayon livres de Mammouth?... Bon, OK, peut-être... Autant pour moi, alors... ou plutôt, au temps pour moi, comme cela doit officiellement s'écrire (mais j'aime pas)...
Mais ça ne veut pas dire pour autant que ce roman est de la gnognotte asceptisée, hein!... Au contraire, c'est même un sacré putain de bouquin!
C'est le premier de la trilogie Underworld USA, et à mon goût le plus abouti... Le second, American dead trip, est le plus déjanté... Quant au dernier, qui a donné son nom à la trilogie, je dirais que c'est le plus littéraire.
Ces trois bouquins (2500 pages au total), j'ai mis cinq mois pour les lire, et après avoir lu le mot fin du troisième, je me suis retrouvé littéralement en manque, à tel point que j'ai cherché sur le net tout ce qui s'y rapportait durant des semaines...
Dire que j'aimais pas trop les polars... Mais ça c'est pas du polar. Du roman noir? Ma foi... Mélange d'histoires de gangsters, de géopolitique et de romans d'espionnage, mêlant des personnages ayant réellement existé et d'autres fictifs (quoi que...), parmi lesquels on trouve trois individus louvoyant entre FBI, mafia et autres puissances occultes, j'ai nommé messieurs Ward Littel, Pete Bondurant et Kemper Boyd, respectivement le Bon, la Brute et le Truand du triptique noir de l'Amérique de James Ellroy!
Le plus dingue dans cette histoire, c'est comment elle montre l'envers du décors du rêve américain des années '60, et notamment comment se sont produits les assassinats des trois progressistes charismatiquissimes mais pas forcément entièrement propres sur eux qu'étaient John Fitzgerald Kennedy, Martin Luther King et Bob Kennedy, ceci d'une façon telle qu'on ne peut plus croire que cela ait pu se passer autrement.
La partie qui m'a le plus ému se trouve dans American dead trip. Elle concerne l'assassinat de Bobby Kennedy, a priori assez méconnu en France puisque occulté par la fin des évènements de mai '68. J'ai bien ressenti qu'il incarnait celui qui aurait pu rendre son âme à l'Amérique si...
A la lecture de l'avancement du complot, j'en venais à me dire : "Pas Bobby... Non, pas lui!" comme si cela aurait pu entraîner une fin alternative au roman... voire à l'Histoire!
Les différentes formes textuelles employées, y compris les messages secrets et les conversations téléphoniques du FBI, amplifient l'impression de se trouver simultanément partout et avec tous tel un pur esprit, surtout avec ceux de l'ombre d'ailleurs, durant les 14 années que couvre cette trilogie. Vous verrez défiler une cinquantaine de personnages, des hommes les plus puissants du monde à d'obscurs troisièmes couteaux, éparpilés en de multiples lieus.
Où l'on mesure à quel point la plus grande démocratie du monde était un pays contrôlé par des fachos de tous poils, dont J. Edgar Hoover, Howard "Dracula" Hugues, et les pontes de la mafia, chacun voulant  croquer la plus grosse part possible de ce gâteau étoilé ...

 

vendredi 1 mars 2013

UN MENTAL DE FOOTBALLEUR ALLEMAND - Jamie CUMINDOR



A vous de voir si vous accrochez à ça :

Résumé :
En 2028, un assemblage de silicium de la taille d’une tête d’épingle répondant au doux nom d’Aura peut-il suppléer un mental aussi solide qu’une pédale de frein contrefaite ?
C’est en tout cas l’idée à laquelle se raccrochent les prénommés Fabien, Lucas et Lara, tandis qu’a contrario, la très accrocheuse Amandine, touchée en plein vol par ce que l’on nomme pudiquement un « accident de la vie », tentera par ses propres moyens de remonter une pente à 80°…
Les chemins méandreux et entremêlés de leurs existences conduiront ces quatre personnages vers la lumière… ou au fond du gouffre !

A propos de ce roman certainement intéressant :
Il s’agit d'abord d’une histoire entre un garçon au caractère de mauviette et une fille à la personnalité plus qu’affirmée, dont le pivot est une puce électronique. Elle oscille entre roman d’amour et nouvelle d’anticipation, entre guide de développement personnel et reportage sportif, entre article sur le monde du travail et polar, entre trash et spiritualité… entre autres. Autrement dit, un mélange de genres… Ou plus précisément de tout ce qui m’inspire, m’intrigue, voire me turlupine.
Cette histoire se déroule à Marseille, et par touches éparses j’ai tenté de restituer à travers elle un peu de l'âme de la ville.
Sous une apparence initiale de légèreté et de divertissement, les thèmes abordés (trouver une motivation après les blessures de l’enfance, surmonter sa culpabilité après avoir commis l’irréparable, chercher un sens métaphysique à la vie après avoir touché le fond…) apporteraient peut-être même quelque bienfait au lecteur, d’autant qu’en bonus il trouvera aussi au détour d’une page un explicatif simple du concept de réincarnation en prenant pour exemple un club de foot…
Ainsi, l’ensemble de feuilles composant ce roman est-il le fruit d’un long travail artisanal, où chaque phrase a été tressée avec amour puis tissée avec les autres pour former la trame de cette histoire.
Maintenant, à vous de jeter un œil sur les premières lignes de ce récit, voire plus si vous sentez que de l’endorphine se libère dans votre cerveau…

Disponible à la vente à ces adresses :
Un mental de footballeur allemand... le livre papier

Un mental de footballeur allemand... l'ebook

UNE RÉPLIQUE PAR TÊTE DE PIPE !

Avec :
FABIEN CARAMEL : « Quand j’étais seul, j’espérais qu’une femme vienne m’embêter, mais quand même pas à ce point… »

AMANDINE BERETA : « Je crois que ce qu’il te faudrait vraiment, c’est une minette de dix-huit ans qui ne pense qu’à faire la fête, ou alors une femme de quarante ans qui aurait besoin de materner un homme plus jeune… »

PROFESSEUR DAVID NESTON : « Si on arrive à le reprogrammer correctement, alors on pourra avoir des résultats positifs avec n’importe qui… »

LUCAS FERNANDEZ : « Je mange un rat si ça marche pas ! »

LARA PETITJEAN « Dit comme ça, ça m’inquiète encore plus. »

Mais aussi :
ALISON : « Pour étaler de la morve sur des vioques, pas besoin d’avoir fait Polytechnique… »

ABDEL HEMDANI : « Avec un parcours pareil, pourquoi voudriez-vous que l’on vous embauche ? »

VANESSA PALPACUER : « Nous ne pouvons pas nous permettre de faire du social ! »

NIELS KOVACEVIC : « La volonté est comme un muscle. Soit on l’a développée soi-même si on est un champion dans l’âme… Soit nous sommes là pour vous épauler… »

ANGELIQUE DA SILVA : « Vous arrivez à penser à une bougie ou c’est trop compliqué pour vous ?! »

PAULINE RANIERI : « On se verra juste à la mi-temps. Où es-tu ? J’ai une folle envie de te faire ce que tu aimes… Tu vois ce que je veux dire ?… »

Ainsi que :
UN VIEUX COMMENTATEUR DE FOOTBALL : « Ç’aurait été frustrant si les allemands se mettaient aujourd’hui à jouer comme des poètes, comme des Goethe du ballon rond… Avec eux on en veut pour notre argent, on veut des grosses Bertha et des Panzers, du Blitzkrieg et de la bataille de tranchées ! »

UN CLIENT DANS UN FAST FOOD : « Une soupe à la limace… Et des sauterelles grillées sauce groseille… »

AURA, PUCE ELECTRONIQUE : « Aide-toi, et Aura t’aidera ! » (extrait d’une vidéo d’entreprise)

Mais surtout :
DIMITRA : « Embrasse-moi ! Voire prends-moi sur le comptoir ! » (traduit du langage des yeux)

« DOLLAR » : « Tu nous fais déranger pour seulement dix euros ?! »

PERIPATETICIENNE 2 : « On va te réchauffer l’esquimau, tu vas voir… »

EVARISTE : « Petit, brun, une bonne bouille… Il est comme je les aime… Tu me gâtes, ma chère… »

INDIVIDU 3 : « On fera juste un peu mieux que la dernière fois, si tu vois ce que je veux dire… Juste t’enfoncer ça là où tu penses… et aussi te briser les genoux, bien sûr, pour être sûr que tu traîneras plus dans nos pattes…

Entre autres…

Et en guise de conclusion :
UN MARCHANT DE LIVRES AMBULANT SUR LE VIEUX PORT :
« Aaaallez, la lecture c’est l’aventure ! »

Extrait 1 : voir post du 19/04/2013 : 
http://jamie-cumindor.blogspot.fr/2013/04/un-mental-de-footballeur-allemand-cest.html

Extrait 2 : voir post du 26/04/2013 : 
http://jamie-cumindor.blogspot.fr/2013/04/un-mental-de-footballeur-allemand-cest_26.html

Disponible à la vente à ces adresses :
Un mental de footballeur allemand... le livre papier

Un mental de footballeur allemand... l'ebook